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Date de création : 15.11.2009
Dernière mise à jour : 08.12.2010
123 articles


Les Bas-Alpins bâtisseurs d’une vraie identité nationale

Publié le 04/12/2009 à 14:56 par actu04 Tags : identité nationale

Il *y a 158 ans, les populations des Basses-Alpes se soulevaient contre le coup d’état perpétré par Napoléon le Petit.

24 février 1848. Après les insurrections et les barricades, la République est proclamée. Liberté de la presse, abolition de l’esclavage, suffrage universel sont les grands chantiers auxquels s’attellent les fondateurs de cette toute jeune République qui succède au dernier roi, Louis-Philippe d’Orléans, dont la devise “ Enrichissez-vous ”, n’a jamais eu de cesse de faire des émules.

C’est en décembre de cette même année que Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République au suffrage universel. Le clergé, la grande bourgeoisie et les éléments les plus réactionnaires de la société française, regroupés sous la bannière du “ Parti de l’Ordre ”, font de cet héritier du bonapartisme leur poulain.

Lors des élections législatives, c’est une assemblée à majorité royaliste qui se rallie au prince président pour limiter la liberté de la presse et d’association. Dans la foulée, la loi Falloux donne la prééminence au clergé sur les politiques éducatives.

Ce mariage de raison ne durera que le temps d’une saison. Les clivages entre la Chambre et le chef de l’Etat apparaissent rapidement au grand jour.

La Constitution de la Seconde République interdisant au président de briguer un second mandat, “ ce crétin que l’on mènera ”, selon les mots d’Adolphe Thiers, prépare minutieusement avec ses complices le comte de Morny, demi frère du président et ministre de l’Intérieur (la gestion foncière des quartiers d’affaires n’étant pas encore une science exacte, ndlr), ainsi que le duc de Persigny et le général de Saint-Arnaud, le coup d’Etat pouvant lui assurer le pouvoir absolu.

Au matin du 2 décembre 1851, les troupes du général de Saint-Arnaud occupent tous les points stratégiques de la capitale, l’imprimerie nationale, ainsi que les sièges des principaux journaux républicains. Les députés de l’opposition sont arrêtés, la révolte parisienne étouffée dans l’œuf.

Les Basses-Alpes se lèvent pour la République

“ Toute mesure par laquelle le président de la République dissout l’Assemblée Nationale, la proroge ou met obstacle à l’exercice de son mandat, est un crime de haute trahison. Par ce seul fait, le président est déchu de ses fonctions ”. (article 68 de la Constitution de la Deuxième République)

Un principe que les habitants des Basses-Alpes prennent au pied de la lettre. Ce n’est que le lendemain que les dépêches annonçant le coup d’état arrivent à Digne-les-Bains. Le 4, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre parmi la population. L’insurrection est prévue pour le 5. Ce sera l’insurrection générale dans tout le département. 3000 hommes se réunissent à Forcalquier. Les cantons de Valensole et des Mées marchent sur Malijai.

Qui sont ces hommes ?

“ Nous rédigeâmes une sorte de proclamation, [dans laquelle] nous donnions avis de ce qui se passait et nous engagions nos amis à se tenir prêts à prendre les armes ”, raconte André Ailhaud, dit de Volx, un des protagonistes de l’insurrection. Ce dernier, après avoir pris Sisteron à la tête d’une centaine d’hommes, se dirige vers Digne sous la neige. C’est le 6 à Malijai que ses troupes font la jonction avec les insurgés.

Le lendemain, ce ne sont pas moins de dix mille hommes en armes qui entrent dans le chef-lieu aux accents de La Marseillaise. C’est sans combat qu’ils s’empareront de l’hôtel de ville et de la préfecture.

Un comité central de résistance est alors formé. Il proclame entre autres la création de comités locaux, le désarmement des brigades de gendarmerie et l’abolition des impôts indirects ? Dès lors, il ne s’agissait plus de défendre cette République contre le coup de force de Bonaparte, mais de promouvoir une nouvelle république, démocratique et sociale.

La répression

Des troupes régulières montent de Marseille pour mater l’insurrection. Six-mille insurgés quittent Digne sous la froidure. Ce sera aux Mées que se déroulera la bataille, dont les insurgés sortiront victorieux. Le département est en état de siège. L’armée cerne le territoire, qui ne sera définitivement soumis que le 15 décembre, avec la prise de Barcelonnette.

C’est alors que commencent les arrestations, les exécutions arbitraires et la répression. Rien n’aura été laissé au hasard. Les prisonniers seront jugés par des “ commissions départementales ” ou par les conseils de guerre. Sur 1669 cas, il y eut 41 déportations au bagne de Cayenne et 956 en Algérie. Plusieurs villages sont dépeuplés, les pères arrachés à leurs enfants. Le préfet de l’époque ira jusqu’à interdire la devise républicaine “ Liberté, égalité, fraternité ”. Ailhaud de Volx mourra au bagne de Cayenne en avril 1854…

Morgan Termeulen